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par Eric Weiss 7 décembre 2025
Le financement est le nerf de la guerre pour un marchand de biens. Ce n’est pas un sujet réservé aux initiés : c’est la première crainte des néo-marchands et le socle sur lequel repose la réussite de toute opération. Cette page explique : ce que regardent vraiment les financeurs, comment structurer un montage de financement, quelles solutions existent au-delà des banques, comment présenter un dossier finançable. I. Les fondamentaux du financement 1. L’apport personnel : crédibilité et résilience L’apport personnel n’est ni une formalité, ni un chiffre sorti du chapeau. Pour un financeur, il représente : Votre capacité à partager le risque Votre aptitude à absorber les imprévus Votre engagement réel dans l’opération En pratique : Le ratio d’apport demandé se situe généralement entre 15 % et 25 % de l’enveloppe globale. Plus l’apport est faible, plus : le coût du financement augmente (taux, garanties, frais), le financeur cherchera à se surprotéger. Rôle de l’apport dans un dossier MDB : Pare-chocs en cas : d’erreur de chiffrage, de retards de revente, de surcoûts travaux. Signal envoyé au financeur : si vous mettez une part significative de vos fonds propres, vous êtes incité à piloter le projet avec rigueur. Un projet sur-financé par la dette, avec un apport symbolique, ressemble à un pari. Un apport structuré ressemble à un pilotage professionnel du risque. À retenir : L’objectif n’est pas de mettre le moins d’apport possible, mais de trouver le ratio optimal : qui sécurise la marge nette (≥ 20 % pour un MDB), qui vous laisse un matelas de sécurité en cas d’aléa, qui améliore vos conditions de crédit (taux, garanties, délais). 2. La pré-commercialisation : une clé majeure de crédibilité Pour convaincre un financeur, la meilleure preuve reste souvent la preuve de marché : Objectif cible : Avoir des compromis de vente signés couvrant 50 à 70 % du chiffre d’affaires prévisionnel. Cela permet de : démontrer que le produit se vend, sécuriser en partie la sortie, transformer un projet théorique en opération finançable. Quand la pré-commercialisation n’est pas possible Sur certains marchés très liquides, la pré-commercialisation peut être : impossible (timing, typologie du bien), ou inutile (liquidité évidente, prix très en-dessous du marché). Dans ce cas, la crédibilité se déplace vers : la qualité du prix d’achat (15 à 30 % sous le marché), la liquidité du secteur, le sérieux du porteur. Si le projet n’est pas pré-commercialisé, la banque va regarder le prix d’achat à la loupe. Un achat trop cher + zéro pré-commercialisation = dossier très fragile. Un achat très bien négocié peut compenser l’absence de préventes. 3. Expérience et crédibilité du porteur Deux piliers que tous les financeurs évaluent : Vécu opérationnel Maîtrise de l’exécution Historique financier Écosystème d’experts autour de vous Ce que les financeurs attendent réellement : Anticipation des risques Un opérateur aguerri sait : repérer les pièges, anticiper les aléas, sécuriser les grandes étapes : acquisition, travaux, commercialisation, sortie. Capacité à structurer un dossier solide Business plan détaillé Étude de marché sérieuse Marges réalistes Stratégie de sortie crédible Réseau et accompagnement Notaire spécialisé Avocat / conseil juridique Expert-comptable Techniciens (MOE, artisans, architectes) Appartenance à un réseau structurant (ex : FMDB) Un bon marchand de biens n’est pas seulement “bon en immobilier”. C’est un chef de projet qui coordonne des compétences et pilote une opération de bout en bout. II. Les différentes solutions de financement Le réflexe naturel, c’est “banque = seule option”. C’est faux. Le système financier met à disposition une palette d’outils : banques, dettes privées, crowdfunding, club deals, refinancement… Le financement bancaire classique : est souvent le moins cher, mais reste difficile d’accès pour un débutant, et lent (comités, arbitrages, délai d’étude). En pratique, une minorité de néo-marchands obtient son financement en banque classique. D’où l’intérêt d’ouvrir le spectre : in fine, financement participatif, club deals, refinancement. 1. Le crédit in fine : outil central du MDB Le crédit in fine est parfaitement adapté aux opérations à cycle court. Principes : Pendant la durée du prêt : vous ne remboursez pas le capital, vous payez uniquement les intérêts (et éventuellement l’assurance), parfois même rien en phase de différé total. Le capital est remboursé en une seule fois, à la fin, généralement à la revente du bien. Avantage majeur : Votre trésorerie reste disponible pour : les travaux, la commercialisation, les imprévus, la prochaine opération. Ordres de grandeur 2025 (indicatif) : Durée : 24 à 36 mois Indexation : Euribor + 2 à 3 % Coût global annuel : souvent 8 à 10 % (tout compris) Points de vigilance : Nécessité de prévoir précisément la durée réelle de l’opération. Exigence forte en garanties : hypothèque, PPD, assurance, nantissements. Aucune approximation sur la sortie : la banque est prioritaire sur le produit de la revente. Un in fine bien utilisé, c’est plus de liberté de pilotage. Mal anticipé, c’est la marge qui s’évapore à la fin. 1.1. Variante 1 – Crédit in fine “sec” Caractéristiques : Pas d’amortissement, pas de flux d’intérêts mensualisés (ou très limités), tout est réglé à l’échéance. Exemple simplifié : Besoin net : 500 000 € Durée : 12 mois Intérêts : 60 000 € Remboursement final : 560 000 € en une fois Si les intérêts sont intégrés à l’enveloppe, on commence déjà à payer des intérêts sur les intérêts. Profil adapté : Opérateur qui : maîtrise parfaitement son rétroplanning, sait gérer la trésorerie, dispose d’un plan de sortie verrouillé. 1.2. Variante 2 – Crédit in fine “capitalisé” Ici, tous les intérêts prévisionnels sont intégrés dans le prêt dès le départ. Exemple : Besoin réel d’opération : 500 000 € Intérêts prévisionnels sur 12 mois : 60 000 € Montant prêté : 560 000 € Vous ne payez rien pendant l’opération. À la sortie : remboursement des 560 000 €. Conséquence : Vous payez des intérêts sur 560 000 €, pas seulement sur 500 000 €. Le coût total est plus élevé qu’un in fine sec, mais la trésorerie est totalement préservée pendant le projet. C’est typiquement le fonctionnement de nombreux financements participatifs (crowdfunding) : la facilité de trésorerie immédiate contre un coût final plus important. 1.3. Variante 3 – In fine avec rétrocession partielle du prix de vente Montage plus rare, mais très intéressant pour la trésorerie de la structure : Principe : À la revente, une partie (souvent jusqu’à 10 %) du prix de vente net peut rester dans votre société au lieu de repartir entièrement au remboursement. Ce pourcentage doit être négocié dès le départ avec le financeur. Exemple : Prix de vente : 600 000 € Rétrocession : 10 % Vous conservez 60 000 € de trésorerie dans votre structure. Le solde sert à rembourser capital + intérêts. 📊 Tableau – Comparatif des formules IN FINE Formule in fine Paiement des intérêts Remboursement du capital Intérêts sur intérêts ? Besoin de trésorerie pendant l’opération ? Particularité principale In fine “sec” classique En général à la fin (ou à part) En une fois à l’échéance ❌ si intérêts payés à part / ✅ si capitalisés Faible à modéré selon la structuration Formule “standard” des banques et dettes privées In fine “capitalisé” / crowdfunding Intérêts intégrés dans le prêt En une fois à l’échéance ✅ Oui ✅ Aucun décaissement d’intérêts Très protecteur pour la trésorerie, plus coûteux à la sortie In fine avec rétrocession partielle À la fin En une fois, avec 10 % du prix de vente conservé ✅ Oui ✅ Aucun décaissement d’intérêts Permet de conserver une poche de cash pour les opérations suivantes Réflexe à adopter : ne jamais regarder seulement le taux, mais le montant total remboursé et l’impact réel sur la trésorerie. 2. Financement participatif : un levier stratégique, pas un gadget Le financement participatif (souvent via émission obligataire) n’est plus un simple plan B aux banques. C’est un outil : rapide, souple, conçu pour des opérations courtes de création de valeur. 2.1. Coût et mécanique Frais de montage : en moyenne ≈ 5 % du montant levé. Intérêts versés aux investisseurs : souvent 8 % à 10 % / an. Durée des opérations : généralement 12 à 24 mois. Décaissement réel : vous levez 100, vous encaissez ≈ 95. C’est plus cher qu’une banque, mais : beaucoup plus rapide (4 à 8 semaines), beaucoup moins normé sur votre statut pro, adapté aux opérateurs qui valorisent le temps gagné. 2.2. Un outil de pilotage, pas un simple prêt Pas d’amortissement mensuel. Pas de service de la dette en pleine exécution. Fonds souvent débloqués par tranches en fonction de l’avancement. Cela permet : de piloter plusieurs fronts en parallèle, d’adapter les flux de financement au terrain, de concentrer l’énergie sur la création de valeur. 2.3. Signal envoyé au marché Lever des fonds en crowdfunding montre : que le projet est jugé finançable par un tiers spécialisé, que le porteur est capable de structurer un dossier, que le montage est suffisamment clair pour être présenté à des investisseurs. L’inconvénient : C’est public : le marché voit que vous levez des fonds “chers”. Ce n’est plus stigmatisant aujourd’hui, mais c’est à intégrer dans votre stratégie d’image. 📊 Tableau – Financement participatif : ce que ça implique pour vous Avantage Ce que cela signifie pour vous Financement net rapide Vous recevez environ 95 % du montant levé, sur un délai court (4–8 semaines en moyenne). Souplesse opérationnelle Pas d’amortissements mensuels, pas de service de dette qui pèse sur la trésorerie en cours. Levier stratégique Vous pouvez affecter votre cash sur les travaux, le marketing, ou d’autres opportunités. Image professionnelle Un dossier structuré et financé renforce votre crédibilité auprès d’investisseurs et partenaires. Options d’optimisation Possibilité de rétrocession, d’intérêts capitalisés, de montages modulaires sur mesure. Le financement participatif est l’antidote à la lourdeur bancaire, mais la liberté a un prix : frais + intérêts plus élevés. Il s’adresse aux opérateurs qui savent transformer le temps gagné en marge réelle. 3. Club deals immobiliers : la force du collectif Le club deal immobilier, c’est du co-investissement structuré dans un cercle restreint (moins de 150 personnes), via une structure dédiée (SCI, SAS, véhicule ad hoc). Caractéristiques : Cercle fermé, non assimilé à de l’offre au public (sous le radar AMF). Relation plus directe, partenariale. Montages très flexibles : portage, division, transformation, valorisation patrimoniale. Avantages clés : Confidentialité Relation directe avec le porteur Tickets d’entrée de plus en plus accessibles (ex : 10 000 € dans certains clubs, dont celui de la FMDB). Exigences : Illiquidité (capital bloqué sur 12 à 36 mois) Risque concentré sur une seule opération Montages juridiques propres (pactes, pouvoirs, droits de sortie) Sélection rigoureuse du porteur et du projet Le club deal est un outil puissant pour les marchands expérimentés ou bien entourés, capables de fédérer des investisseurs. 4. Refinancement : relancer la machine sans tout recommencer Le refinancement permet : de libérer du cash à partir d’un actif déjà détenu ou valorisé, sans vendre, pour financer : de nouvelles opérations, la structure, un besoin de trésorerie ponctuel. Trois voies principales : Banque traditionnelle Solutions alternatives (dette privée, family offices, investisseurs institutionnels) Clubs deals privés Conditions pour utiliser le refinancement intelligemment : Valorisation claire à l’instant T, Dossier structuré (business plan, prévision de marges), Stratégie de sortie maîtrisée. Le refinancement est un turbo. Utilisé pour masquer une trésorerie fragile, il devient une bombe à retardement. III. L’art de présenter un dossier de financement Obtenir un financement n’est pas une question de formulaire. C’est un travail d’artisanat : Un dossier mal préparé présenté trop tôt peut griller durablement votre crédibilité auprès d’un financeur. Les comités de crédit reviennent rarement sur un refus initial. Principes clés : Maturation du dossier Chiffrages revus, simulations testées (durées, surcoûts, retards), stratégie de sortie clarifiée. Une seule cartouche par financeur On ne se présente que lorsque le projet est mûr. Pas de version “test” envoyée à la va-vite. Adapter le discours au type de financeur Banque, dette privée, plateforme, club d’investisseurs : chacun a ses irritants et ses priorités. Montrer que le projet est plus grand que la personne Processus, équipe, documentation, accompagnement : le message implicite : “Même si le porteur disparaît, le projet est structuré pour tourner.” IV. Stratégie, accompagnement et gestion des refus Le financement est un sport collectif. Travailler avec un pôle spécialisé (comme FMDB Financement) permet : d’éviter les erreurs de débutant, de calibrer le bon montage, de cibler le bon financeur, de présenter le dossier au bon moment. Posture à adopter : Vous ne venez pas quémander un crédit. Vous venez structurer une opération qui profite aux deux parties. La négociation porte sur : “comment” et “à quelles conditions”, pas sur “s’il vous plaît oui ou non”. Refus de financement : Ce n’est pas une fin de parcours. C’est un retour d’information sur : la faiblesse du dossier, l’inadéquation produit/financeur, le timing. Ceux qui finissent par obtenir des financements ne sont pas ceux qui n’ont jamais essuyé de refus, mais ceux qui savent ajuster, apprendre et représenter un dossier mieux structuré. V. À retenir (version courte) L’apport personnel est une arme de crédibilité, pas une punition. La pré-commercialisation et/ou le prix d’achat sont les preuves de marché. Le crédit in fine est l’outil naturel du MDB, mais il exige une discipline de calendrier. Le financement participatif et les club deals sont des leviers puissants… pour ceux qui maîtrisent leurs chiffres. Le refinancement sert à accélérer, pas à camoufler des faiblesses structurelles. Un bon dossier de financement se prépare en amont, en collectif, avec une stratégie claire. ⚙️ Être accompagné sur le financement de vos opérations La FMDB a structuré un pôle dédié au financement des marchands de biens. Critères, audit de dossier, calibrage de montage : Contact : financement@fmdb.fr
par Eric Weiss 13 juin 2025
Il y a une chose que je ne comprends plus : Comment peut-on se dire formateur en marchand de biens quand on n’a jamais réellement marchandé ? Quand on n’a jamais pris de risque, jamais signé de compromis risqué, jamais porté une opération jusqu’au bout avec sa propre responsabilité engagée ? Quand on n’a connu ce métier qu’à travers des vidéos, des formations en ligne ou des discussions de networking ? 👉 C’est un peu comme quelqu’un qui aurait vu 30 ballets dans sa vie… et qui viendrait vous expliquer comment monter une chorégraphie. Mais n’a jamais dansé. Jamais transpiré sur une scène. Jamais ressenti ce que c’est que d’improviser face à l’imprévu. Jamais chuté en plein numéro, puis s’être relevé. Et surtout : n’a jamais été responsable du spectacle de bout en bout. On peut être passionné de danse sans jamais être chorégraphe. On peut aimer l'immobilier sans jamais être marchand de biens. Et pourtant, beaucoup se présentent comme des « experts », uniquement parce qu’ils savent bien parler, bien vendre, et bien reformuler ce qu’ils ont entendu ailleurs. Ils n’enseignent pas ce qu’ils ont vécu. Ils enseignent ce qu’ils ont vu ou lu . C’est un problème. Et ce problème ne fait que grossir. Moi, je dis stop. Je crois qu’il est temps de poser un cadre clair. Un référentiel simple, public et vérifiable . Parce que non, ce n’est pas de l’acharnement ou de la jalousie. C’est une question de respect pour ceux qui mettent leur argent, leur énergie, leur avenir dans une formation. Et c’est une question d’ honnêteté intellectuelle pour ceux qui ont vraiment vécu ce métier et qui voient leur expérience vidée de son sens par une armée de « coachs » sans opération réelle. Voici quelques exemples de critères concrets que je défends : A-t-il déjà été caution personnelle d’un financement MDB ? Peut-il documenter un historique bancaire réel (banques, fonds alternatifs, relations de terrain) ? A-t-il déjà réalisé des ventes à terme , et si oui, avec quels notaires ? Des agents immobiliers peuvent-ils témoigner d’une collaboration de A à Z ? Comment s’est-il formé lui-même ? (Un bon formateur n’est pas une copie d’une copie.) Quelle est sa compétence métier réelle (notaire, avocat, fiscaliste, promoteur…) ? Et surtout : ses contenus sont-ils originaux , ou simplement plagiés et bien marketés ? Le vrai sujet, c’est que beaucoup de ces “experts” maîtrisent parfaitement le marketing. Ils savent ce que les gens veulent entendre. Ils sont capables de donner le vernis de la compétence — sans jamais s'être salis les mains sur un vrai chantier. Ils ont des studios, des vidéos léchées, des slogans… mais zéro opération achevée. Et pendant ce temps, des débutants achètent ces rêves en pensant acheter de la compétence. Alors voilà. Je travaille actuellement sur un protocole complet de vérification : Un système de filtres. Un guide public. Un outil pour permettre à chacun de vérifier la légitimité d’un formateur avant de s’engager. Il sera suivi d’un podcast , puis d’une publication structurée : une sorte de "grille d’éthique" pour que chacun puisse faire son choix en conscience. BONUS : le guide détaillé ;) ✅ TEST COMPLET : Évaluer un formateur en marchand de biens Comment utiliser ce test ? ➡️ Notez chaque critère de 0 à 3 selon le degré de transparence et de preuve apporté. ➡️ Ajoutez vos commentaires personnels , impressions ou éléments vérifiés. ➡️ Additionnez les scores à la fin de chaque bloc pour obtenir une lecture fiable de la qualité du formateur. 🧱 BLOC 1 — EXPÉRIENCE RÉELLE DU MÉTIER (max 30 pts) Critère Score Observations 1. A-t-il déjà été caution personnelle d’un prêt MDB ? (Justificatif ou témoignage possible)/3 2. Combien d’opérations réelles (achat/revente) a-t-il menées à terme ? (Détails ? Dates ? Lieux ? Types de biens ?)/3 3. A-t-il réalisé une ou plusieurs ventes à terme ? (Nom du notaire, contexte, preuves ?)/3 4. Peut-il citer des notaires avec qui il a travaillé ? (Et ces notaires peuvent-ils en témoigner ?)/3 5. Peut-il citer des agents immobiliers avec qui il a monté des deals ? (Avis réels, témoignages ou noms ? )/3 6. A-t-il travaillé avec des banques, courtiers ou fonds ? (Nom, type de relation, montages ?)/3 7. Est-il ou a-t-il été mandataire social d’une société de MDB ou associé bénéficiaire effectif ? (KBIS, statuts disponibles, historiques ?)/3 8. Maîtrise-t-il les délais, taxes, garanties, pièges du métier ? (Connaît-il les vraies galères et peut-il les expliquer ?)/3 9. A-t-il des documents réels à montrer (anonymisés si besoin) ? (Simulations, tableaux, PV AG, fiches travaux, statuts types, pactes d'associés type)/3 10. A-t-il commis des erreurs dans ses projets — et en parle-t-il ouvertement ? /3 Total bloc 1 : ___ / 30 🧭 BLOC 2 — INTÉGRITÉ PÉDAGOGIQUE (max 30 pts) Critère Score Observations 1. Peut-il décrire précisément son propre parcours de formation ? (Dates, écoles, mentors, etc.)/3 2. Son contenu est-il original ou manifestement plagié ? (Comparez avec d’autres formations.)/3 3. Est-ce qu’il cite ses sources ? (Juridique, fiscalité, cas concrets)/3 4. Respecte-t-il les domaines d’expertise ? (Ne se mêle pas de fiscalité s’il n’est pas fiscaliste, par exemple)/3 5. Est-ce qu’il mentionne clairement ses limites ? (Sait-il dire "je ne sais pas" ou "je ne maîtrise pas ce sujet" ?)/3 6. Est-il transparent sur ses résultats ? (Montre-t-il aussi les erreurs, les coups durs ?)/3 7. Utilise-t-il le doute ou la pression pour vendre ? (FOMO, fausses urgences, storytelling douteux = 0)/3 8. Fait-il signer un contrat ou CGV claires ? (Protection de l’élève, droit de rétractation, transparence)/3 9. Est-il clair sur ses tarifs et ce qu’ils incluent réellement ? /3 10. Peut-il justifier les promesses chiffrées qu’il avance ? (Chiffres vérifiables, pas de rêve vendu)/3 Total bloc 2 : ___ / 30 🎓 BLOC 3 — CAPACITÉ À TRANSMETTRE (max 30 pts) Critère Score Observations 1. Est-ce qu’il adapte sa pédagogie selon le niveau des apprenants ? /3 2. Est-ce qu’il répond aux questions concrètes ou reste dans l’abstrait ? /3 3. Utilise-t-il des supports concrets, des cas pratiques, des simulations ? /3 4. Donne-t-il accès à des experts partenaires reconnu ? (Juridique, financement, fiscalité…)/3 5. Propose-t-il un suivi après formation ? (Hotline, coaching, vérification de projets…)/3 6. Est-ce que d’anciens élèves recommandent sa formation en public (pas uniquement sur son site) ? /3 7. A-t-il un taux de réengagement (anciens élèves qui continuent avec lui, ont "fait') ? /3 8. Le contenu est-il mis à jour régulièrement ? (Fiscalité, normes, exemples concrets datés)/3 9. Partage-t-il gratuitement certains contenus pour que vous jugiez avant d’acheter ? /3 10. L'ensemble est-il cohérent, humble, et aligné avec la réalité du terrain ? /3 Total bloc 3 : ___ / 30 🔚 INTERPRÉTATION DU SCORE FINAL Score total - Lecture - 0 – 30 🚨 Danger. Candidat formateur marketing pur. Fuir. 31 – 60 ⚠️ Très limite. Manque de terrain, ou pédagogie creuse. Creuser davantage. 61 – 75 🔍 Potentiellement sérieux. Demande vérification et retour d’expériences. 76 – 90 ✅ Solide, probablement aligné. 91 – 100 ⭐️ Réel pédagogue expérimenté. Rare et fiable. 🧩 Tu veux aller plus loin ? Voici un formulaire form de ce test : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdV9EGTWn_3N-LKGauRE_BhNAVabVP7V4GW2Dl56nG6IO08Qw/viewform?usp=sharing Tu veux contribuer, partager une expérience, ou recommander un vrai formateur que tu connais personnellement ? Écris-moi. J'en cherche ! On ne formera pas une génération de marchands compétents avec des vitrines. On le fera avec de la clarté, du terrain, et de l’humilité.
par Eric Weiss 13 juin 2025
Et si ce n’était pas l’argent, le vrai sujet ? Quand j’ai démarré mes premières opérations de marchand de biens, je n’avais pas de capital. Pas de trésorerie confortable. Pas de “gros matelas” pour me rassurer. Et pourtant, j’ai fait une première opération à un million d’euros . Mais je savais une chose : je n’avais pas le droit à l’erreur . Alors cette affaire devait être parfaite . Propre. Sécurisée. Irréprochable. C’est à ce moment-là que j’ai compris l’arme secrète des vrais marchands : La pré-commercialisation. Vendre avant d’acheter. Sécuriser ses ventes en amont. Avoir ses clients avant même de signer. C’est une technique vieille comme l’immobilier. Les promoteurs l’utilisent depuis toujours. Et c’est, encore aujourd’hui, l’une des plus puissantes sécurités du métier . 1 million à financer… avec une C4 11 appartements. Pré-commercialisés. Mais le financeur m’a demandé 20 % d’apport. Et bien sûr, je ne les avais pas. Alors je suis allé chez Citroën, j’ai demandé un devis pour une C4, et j’ai contracté un crédit à la consommation auprès de Sofinco. Officiellement, c’était pour la voiture. Officieusement, c’était pour faire croire que j’avais les fonds nécessaires . Est-ce que je recommande cette méthode ? Non. Mais juridiquement, c’est peu opposable. Et ça m’a permis de démarrer . Cette opération m’a rapporté mes 200 000 premiers euros. Mais surtout, elle m’a fait passer d’un marchand “bricoleur” à un marchand structuré. Création d’une société (IRIA SARL, toujours active aujourd’hui), assurance adaptée, vraie activité, statut clair. J’étais officiellement marchand de biens . Et là, j’ai compris deux choses essentielles : On peut se lancer sans argent , mais sûrement pas sans méthode. Ce qui bloque les gens, ce ne sont pas les moyens. C’est la croyance. 2013, je me plante méchant sur une opération. Le syndrome du motard comme j'aime l'appeler. Trop de prise de confiance, baisse de la vigilance et surtout à l'époque aucun accompagnement extérieur pour un "métier" que finalement j'apprenais en le faisant ! J'aurais aimé être accompagné mais cela n'existait pas. Ca on est en train de le résoudre avec bienveillance (voir la fin du texte ;)). J'ai compris là aussi deux choses essentielles : Nous ne sommes pas infaillibles Etre très bien entouré et si possible être accompagné est le clef du succès (et de la sécurité aussi car son propre avis est souvent biaisé ) Donc... non, le problème ce n’est pas l’argent Encore aujourd’hui, je vois des gens intelligents, motivés, prudents… qui n’osent pas. Parce qu’ils pensent qu’il faut un apport. Parce qu’ils ont un contrat de travail. Parce qu’ils sont fonctionnaires. Parce qu’ils pensent qu’il faut tout lâcher. Faux, faux et faux. Aujourd’hui, il existe des dispositifs. Des fonds d’apport , comme celui de FMDB Financement permettant de démarrer avec presque rien (attention que pour des dossiers hyper choisis) Du crowdfunding (certes plus cher, mais utile) Des stratégies de vente à terme , d’associations temporaires , de portage, de répartition du risque Et des montages pro que l’on peut apprendre avec des personnes d'EXPERIENCE — mais pas inventer seul ! D'ailleurs un mot sur la vente à terme… et ses nouveaux gourous La vente à terme est à la mode. Certains vous la vendent comme le Graal . Le secret ultime. La solution magique. La vérité ? C’est simple. Vraiment très simple. Vous achetez un bien aujourd’hui. Vous ne le payez que demain. Et entre-temps, vous vendez à vos clients. Point. Mais ce qui est simple à expliquer est souvent compliqué à assumer. Parce que ça implique : de convaincre un vendeur qu’il sera payé plus tard de maîtriser les entrées et sorties d’argent et de tenir une négociation serrée, propre, intelligente Sans formation sérieuse, sans accompagnement, ça devient un exercice périlleux. Ce n’est pas un outil miracle. C’est une technique. Et elle demande de la rigueur et de l’humilité (et un bon mental pour la négociation finale). Et pour ceux qui pensent ne pas avoir “le droit”... Je pense aussi à ceux qui me disent : “Mais je suis salarié, je n’ai pas le droit de faire ça.” “Je suis banquier, fonctionnaire, sous clause de déontologie…” Encore un blocage qui n’a pas lieu d’être. Vous pouvez posséder une société. Ce que vous ne pouvez pas faire, c’est travailler pour elle directement. Et vous savez quoi ? Un bon entrepreneur sait déléguer . Il construit une structure qui peut tourner sans lui . Et ça, c’est extrêmement rassurant pour un financeur. Parce qu’un bon dossier ne tient pas sur les épaules d’un homme. Il tient parce qu’il est solide, duplicable, clair. Le vrai sujet, c’est la structuration Aujourd’hui, j’aime dire que le bon marchand de biens pense comme un entrepreneur, pas comme un investisseur. Il ne cherche pas un “bon coup”. Il cherche une stratégie. Et ce que je veux transmettre, à travers ce que je vis, ce que j’ai appris, ce que je continue d’expérimenter, c’est que l’entrée dans le métier n’est pas réservée à ceux qui ont de l’argent. C’est réservé à ceux qui sont prêts à le prendre au sérieux. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai commencé à écrire un livre . Un ouvrage qui s’appellera : “Marchand de biens, nouvelle génération” Ce ne sera ni un guide miracle, ni une formation cachée. Mais une ressource solide, claire, sans fioriture — pour ceux qui veulent comprendre, structurer, avancer. Il n’est pas encore terminé. Mais je vous en reparlerai bientôt. Parce que je crois profondément que ce métier mérite mieux que des raccourcis et des slogans. Et que vous aussi, vous méritez mieux que d’avoir peur pour de mauvaises raisons. On va proposer un membership FMDB d'un nouveau genre dès miantenant... Allez jeter un œil sur le site pour en savoir plus ! À très vite (vraiment très vite maintenant;)) Eric
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